Illustration issue du Rapport annuel 2023

Pour cela il faut rendre accessible notre expertise et permettre sa diffusion, en maintenant notre exigence de qualité. S’il est évident d’adapter nos contenus pour former aux compétences de demain, nous sommes aussi résolus à renforcer les dispositifs de financement pour les apprenants à faibles ressources, à déployer nos activités sur de nouvelles géographies au plus près des terrains de crise et des besoins locaux, et à les déployer de manière plus agile. Cela se traduit notamment par le développement des pédagogies numériques, et la construction de partenariat avec des organismes capables à leur tour de mettre en œuvre ces formations.

En 2023, nous avons continué de déployer nos activités dans une diversité de pays malgré les crises qui ont secoué certains d’entre eux : Bioforce reste présent et très actif au Burkina Faso, au Mali, au Niger, au Liban… Nous avons envoyé des formateurs jusqu’au Népal et en Colombie.

Plus de 300 personnes ont fait aussi le choix de se former à distance.

Et dès l’automne, nous avons préparé les conditions d’un événement de formation en Ukraine en 2024 dans le sillage d’une organisation opérationnelle, Triangle Génération Humanitaire.

2023 a par ailleurs été marquée par la volonté de diversifier les modalités d’apprentissage :

  • Premier campus éphémère, à Dakar, qui a rassemblé pendant une semaine près de 100 acteurs régionaux de solidarité ; nous sommes impatients de l’adapter en 2024 aux besoins des Ukrainiens mobilisés, et à ceux des acteurs de l’urgence sociale en France !
  • Première formation professionnelle en alternance à Vénissieux, avant le lancement d’une deuxième en 2024 ;
  • Et premiers jalons d’une formation diplômante à distance de coordinateur de programme humanitaire qui verra le jour en 2024.

Pour avancer sur le chemin de réponses toujours plus adaptées aux besoins locaux, Bioforce a travaillé en 2023 à renforcer son approche régionale : à Lyon, le centre historique adapte son action en vue de mieux soutenir les crises locales en France (urgence sociale) et en Europe. Il forme déjà chaque année pendant 4 ans 300 futurs membres du Corps Européen de Volontaires Humanitaires. A Dakar, le centre Bioforce Afrique développe son ancrage régional, et soutient par exemple les associations locales dans la crise du Sahel.

Enfin, Bioforce souhaite construire d’ici 2030 un réseau de partenaires locaux, permettant de déployer l’expertise de Bioforce hors de ses centres en Europe et en Afrique de l’Ouest : un premier partenariat a été noué cette année avec l’Ecole Libanaise de Formation Sociale (ELFS) de l’Université Saint-Joseph au Liban, pour le lancement en 2024 d’un Diplôme Universitaire « Crises humanitaires, solidarité et coopération internationale » qui permettra de renforcer le vivier de professionnels humanitaires libanais.

Deux résultats notables : d’une part, le modèle économique est consolidé. Bioforce en 2023 a su s’adapter pour renforcer son assise financière. D’autre part, les équipes Bioforce, aidées d’un réseau de formateurs fort de 250 professionnels, ont formé et accompagné plus de 3000 personnes en 2023, chiffre record jamais atteint. Pour autant, nous avons su conserver le niveau de qualité de nos actions (près de 91% d’évaluations positives), et maintenir une présence dans des géographies très bousculées.

Ces résultats probants sont le fruit du travail conjugué des équipes, des formateurs et de tous les partenaires. Qu’ils en soient ici remerciés !

Image d'illustration : étudiante souriante croisant les bras à coté du logo Bioforce

3041 humanitaires d’aujourd’hui et de demain formés
dont 1617 en formations continues et 762 en formations diplômantes.
65 organisations renforcées en zones de crise

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Pour faire Bioforce chaque jour, il y a des femmes et des hommes mobilisés en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient. Il y a aussi des partenaires, à nos côtés, qui nous soutiennent. Enfin il y a une histoire qui, elle, continue de s’écrire. Découvrez-les.