Entretien avec Katia Farah de l’ONG libanaise Friends in Need

« Au Liban, le problème d’argent, de financement, est de plus en plus grave »

« Friends in Need est une association nationale libanaise basée à Tripoli qui travaille avec les enfants qui n’entendent pas. Ils suivent un programme académique au sein d’une équipe multidisciplinaire : il y a une orthophoniste qui travaille pour le langage, une psychologue….
Chaque année, environ 80 enfants viennent suivre les cours en classe. Il y a aussi des enfants qui viennent prendre seulement des séances d’orthophonie ou des leçons particulières.

On travaille avec Bioforce depuis 2018. Ils sont venus ici, dans nos locaux, pour faire une évaluation, un « assessment », afin de déterminer les besoins de notre association. On a travaillé sur deux niveaux : tout d’abord, « Comment monter un projet et comment le gérer ». On a fait beaucoup de sessions et de réunions pour comprendre toute la méthodologie de projet, faire le suivi des étapes nécessaires etc. On a travaillé ensuite, dans un deuxième niveau, sur le fundraising. Au début de cette année, on avait très peur que les bénéficiaires ne viennent pas à l’association à cause de la crise économique et des transports. On a un très grand problème, parce qu’on dépend en partie de l’argent qu’on reçoit du ministère des Affaires sociales, et au Liban, le problème d’argent, de financement est de plus en plus grave. »

« Le soutien de Bioforce est très important pour nous, pour nous mettre sur le chemin »

« On retire une grande satisfaction de notre travail avec Bioforce. La gestion de projet, c’est quelque chose de nouveau pour nous. Le crowdfunding aussi, bien sûr : il y a des méthodes à suivre, des étapes différentes et c’est très bien pour nous, on a besoin de ça, surtout dans la situation dans laquelle on se trouve au Liban aujourd’hui. Tout cela, c’est grâce au temps et aux efforts que Bioforce nous a donné. Le soutien de Bioforce est très important pour nous, pour nous mettre sur le chemin et savoir quoi faire pour notre association.

Je tiens à remercier Bioforce pour ce soutien et j’espère que ce soutien se poursuivra pour que notre association puisse continuer son chemin. Parce que c’est très difficile, surtout avec la crise économique que nous vivons. »

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