« J’ai maintenant une idée concrète du métier de logisticien », Eva, 23 ans, de retour de stage humanitaire avec DRC
De retour de trois mois de stage humanitaire en Afrique et des souvenirs plein la tête, Eva, étudiante en formation « Responsable de l’Environnement de Travail et de la Logistique Humanitaire » partage son expérience.
Eva, 23 ans, est en deuxième année de la formation post-bac « Responsable de l’Environnement de Travail et de la Logistique Humanitaire ». Elle rentre aujourd’hui avec une collègue de promo de trois mois de stage humanitaire en logistique au Kenya, en Ouganda et à Djibouti avec l’ONG internationale Danish Refugee Council (DRC). L’occasion de mettre à profit les compétences qu’elle a acquises au cours de sa formation et se frotter à un univers professionnel anglophone.
« C’était la première fois que je partais en Afrique et j’avais beaucoup d’attentes sur ce stage. Je voulais vraiment découvrir ce que c’était la logistique sur le terrain.»
Si vous imaginiez que la logistique n’était qu’une affaire de camions et de manutention, vous allez être surpris : DRC, qui accueillait pour la première fois des stagiaires issus de notre formation post-bac, leur a confié comme mission l’accompagnement à la numérisation des procédures, notamment des procédures d’achat, dans le cadre d’un vaste projet de mise en place d’un nouvel outil de gestion partagé par toutes les missions de l’ONG. Objectif de DRC ? Se passer du papier et simplifier les processus logistiques, notamment pour les achats. « Tout se fait en ligne, explique Eva. Les demandes d’achat sont gérées par les supérieurs directement sur l’interface ». De quoi apporter un réel gain de temps et d’efficacité pour l’ONG. L’accompagnement à l’utilisation de ce nouvel outil a été l’occasion pour Eva de former les équipes nationales de DRC, ce qui ne s’est pas toujours fait sans difficulté, la qualité de la connexion Internet restant, selon les mots de notre étudiante « une problématique majeure ».
De retour à Lyon pour débriefer son expérience avant de reprendre les cours, elle retire de ce stage une vision plus opérationnelle de ce qu’est la logistique humanitaire. « J’ai maintenant une idée concrète de ce métier et je pense que c’était vraiment l’objectif de ce stage. Je sais aussi que je suis capable de partir loin et de me sentir bien. On vivait avec les gens de notre ONG et ça crée des liens, on s’intègre facilement dans l’équipe, tout se fait assez naturellement. C’était une super belle expérience. Je me sens déjà prête à repartir ! »
Comme Eva, ils sont 44 chaque année à choisir la formation post-bac « Responsable de l’Environnement de Travail et de la Logistique Humanitaire » permettant d’obtenir une licence professionnelle et un titre Bioforce. Le prochain concours aura lieu le 12 juillet.