Devenir humanitaire après le bac :
un stage en ONG pour acquérir sa première expérience terrain
Passer quatre mois sur un terrain humanitaire quand on a 20 ans, c’est ce que propose Bioforce aux élèves de sa formation post-bac. Une première expérience du terrain en logistique qui leur donne les clés pour grandir et devenir de véritables professionnels.
Objectif : acquérir une véritable première expérience de terrain humanitaire
Un stage humanitaire de quatre mois, à l’international, pour des jeunes entre 18 et 22 ans en post-bac, c’est la proposition de la formation « Responsable de l’Environnement de travail et de la Logistique Humanitaire », un cursus en trois ans développé avec l’Université Paris Nanterre qui permet d’obtenir une licence. « Ce stage c’est une véritable première expérience dans l’humanitaire, explique Alexia, enthousiaste. Je suis fière d’avoir pu apporter mes compétences en mettant en pratique sur le terrain ce que Bioforce m’a appris cette année et demi passée ».
Après 18 mois à potasser les fondamentaux de l’action humanitaire, de la logistique et de l’environnement de travail, dans des contextes aussi différents que ceux d’une mission humanitaire d’urgence dans un pays en proie à une crise ou d’une grande entreprise, Alexia, Clarisse, Alix, Célia et leurs camarades de promo sont parties rejoindre leur nouveau terrain de mission. Au Bénin, en Colombie, au Sénégal ou au Togo, elles se sont intégrées au sein d’associations locales ou d’ONG internationales pour intervenir dans la logistique d’un projet de développement : maintenance, achats-approvisionnement, gestion de stock, transport ou distribution, réhabilitation/construction ou campagnes de vaccination… Les étudiants s’impliquent également dans des missions d’audit sur le dispositif logistique de l’association qui les accueille.
Objectifs de ces 4 mois : acquérir une expérience de terrain, consolider leurs capacités d’adaptation et de travail en autonomie dans le contexte des pays en développement et renforcer leur savoir-être en situation interculturelle. La mise en pratique fait partie intégrante de la pédagogie Bioforce, ces stages, étroitement suivis par l’équipe pédagogique, permettent de mettre en pratique les compétences abordées en 1ère et 2e années, pour que les étudiants soient opérationnels à la fin de leur formation.
À lire aussi : Retrouvez tous les témoignages de nos élèves en Bachelor
Alexia : Intervenir dans la logistique d’une ONG de santé
Au Bénin, Alexia travaille pour l’ONG La Vie Nouvelle. Située dans le quartier de Ladji, district déshérité de Cotonou, l’ONG de santé et d’éducation dispose d’une clinique et d’une maternité, mais aussi d’une école communautaire. Accompagnée de son amie Alix, Alexia est partie pour quatre mois réaliser son stage sur le terrain pour intervenir dans la logistique d’un projet de développement. « Ma principale mission a été de constituer un stock médical pour la maternité, raconte Alexia. Alix et moi avons aussi mené des actions de sensibilisation à la tuberculose auprès de la communauté et participé aux séances de vaccination des enfants et des femmes enceintes. J’ai adoré découvrir les différentes facettes du Bénin. En étant hébergée au sein même de la clinique, j’étais au plus près de la communauté et j’ai pu créer des liens très forts. »
Alexia, Célia, Clarisse : leur stage humanitaire en images
Célia : « Mon stage humanitaire au Togo »
Célia est en deuxième année de la formation postbac à Bioforce. C’est avec l’association Symbiose au Togo qu’elle s’est engagée pour son stage humanitaire
Symbiose Togo développe des missions de soutien sanitaire, éducatif et culturel en milieu rural. L’association construit des bâtiments scolaires, des points d’accès d’eau potable et soutient des orphelinats.
J’ai fait mon stage dans la région maritime au sud du pays. J’ai découvert une nouvelle culture, une nouvelle langue… J’ai énormément appris des villageois : c’était un partage mutuel.
Mes missions ? Sensibiliser les villageois à l’utilisation de l’eau potable, créer des forages, mettre en place un protocole de soin et même créer la comptabilité de l’association ! J’ai fait des rencontres formidables qui m’ont permis de m’épanouir pleinement dans le travail.
Après le bac, comme Célia, ouvrez les portes de l’humanitaire avec Bioforce !
Le stage humanitaire d’Alexia s’est déroulé à Cotonou, au Bénin
Alexia est en deuxième année de la formation postbac à Bioforce. Avec son amie Alix, elle est au Bénin avec l’ONG La Vie Nouvelle pour son stage humanitaire
La Vie Nouvelle est basée à Ladji, le quartier le plus pauvre de Cotonou, la capitale béninoise. L’ONG de santé et d’éducation dispose d’une clinique et d’une école communautaire.
Ce stage c’est une véritable première expérience dans l’humanitaire. Je suis fière d’avoir pu apporter mes compétences à la communauté de Ladji en mettant en pratique sur le terrain ce que Bioforce m’a appris cette année et demi passée.
Ma principale mission a été de constituer un stock médical pour la maternité. Alix et moi avons aussi mené des actions de sensibilisation à la tuberculose auprès de la communauté et participé aux séances de vaccination des enfants et des femmes enceintes.
J’ai adoré découvrir les différentes facettes du Bénin. En étant hébergée au sein même de la clinique, j’étais au plus près de la communauté et j’ai pu créer des liens très forts.
« Clarisse : Mon stage humanitaire au Sénégal »
Clarisse est en deuxième année de la formation postbac à Bioforce. C’est avec l’association Femmes et Coquillages au Sénégal qu’elle s’est engagée pour son stage humanitaire.
Femmes et Coquillages développe l’entreprenariat féminin tout en protégeant l’environnement. L’association apporte son soutien à une filière ostréicole et apicole par des coopératives de femmes et renforce la protection de la mangrove.
J’ai appris beaucoup sur le fonctionnement d’une petite ONG. J’ai acquis des connaissances sur la gestion de projet, la logistique, et sur l’interculturalité. Le Sénégal est un pays humainement très riche, le dépaysement est inégalable.
Mes missions ? Sur le terrain, je suis amenée à suivre le développement des parcs ostréicoles. Je fais aussi de la logistique pour la réhabilitation de certains locaux ou pour la construction de la miellerie.
Parler avec les populations et voir leur conditions de travail m’a permis de mieux comprendre cette société, belle et fragile.
Après le bac, comme Clarisse, ouvrez les portes de l’humanitaire avec Bioforce !
Célia : Multiplier les expériences et être polyvalent
Célia a pour sa part choisi de s’engager avec l’association Symbiose Togo qui développe des missions de soutien sanitaire, éducatif et culturel en milieu rural. L’association togolaise construit des bâtiments scolaires, des points d’accès d’eau potable et soutient des orphelinats.
Durant ses quatre mois de stage, Célia a pu sensibiliser les villageois de la région maritime où elle était basée à l’utilisation de l’eau potable, créer des forages, mettre en place un protocole de soin et même créer la comptabilité de l’association.
« J’ai fait des rencontres formidables qui m’ont permis de m’épanouir pleinement dans le travail. J’ai découvert une nouvelle culture, une nouvelle langue. J’ai énormément appris des villageois : c’était un partage mutuel » détaille Célia, tout juste de retour dans les locaux de Bioforce après la fin d’un stage qui l’a pleinement satisfaite.
Clarisse : « J’ai appris beaucoup sur le fonctionnement d’une petite ONG »
Au Sénégal, « Femmes et Coquillages » est une association qui soutient des coopératives ostréicoles et apicoles gérées par des femmes, et respectueuses de la mangrove et de l’environnement. Clarisse y termine quatre mois de travail intense auprès d’une communauté à laquelle elle est aujourd’hui très attachée.
Clarisse : « Le stage a été très enrichissant ! Professionnellement, j’ai appris beaucoup sur le fonctionnement d’une petite ONG. J’ai acquis des connaissances sur la gestion de projet, la logistique et sur un fonctionnement professionnel différent. J’ai pu voir les erreurs qui avaient pu être faites dans des projets précédents pour ne pas les renouveler et voir tous les rouages à prendre en compte quand on monte un projet. Le Sénégal est un pays extrêmement riche humainement, le dépaysement qu’il nous octroie est inégalable. Parler avec la population locale et voir leurs conditions de travail m’a permis de mieux comprendre cette société, belle et fragile.«
A l’heure du retour, des souvenirs plein la tête, le rythme de la formation s’imprime à nouveau pour chacune d’elles : il est déjà temps de finaliser le rapport de mission, une capitalisation essentielle de leurs expériences, très attendue par leurs formateurs, mais aussi par les étudiants en début de cursus en quête d’inspiration pour leur futur stage.