La vocation de l’Institut Bioforce est en effet d’accroître l’impact et la pertinence des interventions d’urgence et des programmes de développement par des actions de renforcement de compétences des acteurs en France et à l’international. L’Institut Bioforce met ainsi en place des programmes de renforcement de compétences destinés aux ONG nationales dans les pays en crise. La mission d’évaluation à Bangui a été réalisée par Honorat Sognon, Responsable du Centre de l’Institut Bioforce sur le continent africain (au Burkina Faso), en lien avec le Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires du Secrétariat des Nations Unies (OCHA).

 

La République Centrafricaine traverse en effet une crise politique et humanitaire majeure depuis 2013 qui a entraîné une grave dégradation des conditions sécuritaires et une désorganisation profonde de l’économie nationale (agriculture vivrière, bois, or, diamant…). A l’issue du second tour de la présidentielle du 14 février 2016, c’est Faustin-Archange TOUADERA qui a été élu Président de la Centrafrique. L’investiture des nouvelles autorités élues intervenue en mars 2016 marque la fin de la transition et un pas vers le retour de l’ordre constitutionnel.

 

L’objectif de cette mission est notamment d’évaluer les possibilités d’accompagnement les plus adaptées pour les organisations nationales et les autorités locales dans un contexte de transition entre urgence et développement. Cette mission peut également évaluer les besoins des organisations internationales pour gagner en accessibilité dans un contexte sécuritaire encore tendu.