Stage humanitaire à Djibouti : « les enfants adorent nous apprendre à parler avec eux »

 Repère géographique : Djibouti« Nous sommes arrivées à l’aéroport de Djibouti début janvier où nous avons retrouvé Sara, la directrice de Caritas Somalie, racontent Lena et Chahinez au retour de leur stage. Notre lieu de travail qui était aussi notre lieu de logement se trouve à l’évéché, boulevard de la République à Djibouti ville aux abords de la cathédrale Notre-Dame.

Des étudiants Bioforce sont accueillis par Caritas en stage humanitaire depuis déjà cinq ans : notre tuteur, qui nous a accueilli à l’évêché connaissait donc déjà bien l’organisation. Nous nous sommes présentés au reste de l’équipe et l’intégration s’est donc faite tout naturellement. L’équipe n’est pas très grande ce qui rend les interactions plus simples. Les équipes se voient comme une même famille et la convivialité est le maître mot. Tout le monde parle français, ce qui a encore facilité les choses.
Les enfants en revanche parlent très peu français et la communication est de fait un peu plus compliquée mais nous arrivons à nous comprendre. Une des activités favorites des enfants est de nous apprendre à parler oroman et somalie qui sont les 2 langues parlées ici. »

 


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Stage humanitaire à Djibouti : des missions diversifiées avec Caritas

« Après une courte période d’observation, nous avons pu prendre nos marques. Très rapidement, nous avons été opérationnelles et autonomes, avant de pouvoir être force de propositions et faire preuve d’initiative sur de nouveaux projets.


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Caritas dispose d’un centre d’accueil journalier pour enfants où un grand nombre d’enfants des rues se rendent chaque jour. Les premiers jours ont été durs, que ce soit au centre de Caritas ou dans la ville, car nous n’étions pas préparé à une pauvreté si extrême.
Le public est complexe, et nous redoutions de ne pas être acceptées par les enfants. Malgré ces appréhensions, et après quelques jours seulement un lien a pu se créer même si nous devons faire face à des situations relativement peu habituelles : gestion de bagarres très violentes, voir des blessures ou des infections assez impressionnantes.

 Bachelor humanitaire : le stage humanitaire de Léna et Chahinez à Djibouti Au sein de Caritas Djibouti, les activités menées, telles que définies en amont de notre venue étaient les suivantes :
– Participation active aux activités des divers projets (protection contre les abus et violences sexuelles ; protection des personnes vulnérables ; appui aux associations…) ;
– Participation active aux réunions du personnel et autres réunions stratégiques ;
– Participation aux activités de représentation ;
– Appui et renforcement des capacités des équipes locales travaillant sur les projets ;
– Soutien au directeur dans la charge administrative en cas de besoin ;
– Écoute et analyse des situations des bénéficiaires ;
– Visites sur le terrain »

Nous abordons les notions que nous avons pu voir en cours mais la partie humaine occupe une place centrale dans notre stage.

Stage humanitaire à Djibouti : l’adaptabilité, une compétence clé

« L’entente avec les collègues ainsi que le travail en équipe se passe très bien, l’équipe nous fait confiance pour contacter les fournisseurs, demander des devis ou mener des négociations.
La vie ici est relativement chère à Djibouti, mais nous mettons tout en commun, on s’entend très bien ensemble. La population locale commence à nous connaitre grâce à Caritas, il n’y a pas de peur lorsque l’on marche seules dans la rue. Les gens sont très gentils et viennent constamment nous remercier pour ce que nous faisons, ce qui ne manquait pas de nous mettre mal à l’aise au début.

Durant ce premier mois de stage chez Caritas, j’ai pu observer de nombreuses correspondances entre les activités que j’ai réalisées et ma formation en logistique. Nous avons été impliquées dans la mise en place de fiches de mouvement de stock, ce qui nous a permis d’appliquer les principes et les techniques appris au cours de la formation. La nécessité de passer des commandes auprès des fournisseurs a été une opportunité de mettre en pratique les acquis vus en cours, y compris l’utilisation d’Excel pour gérer efficacement les commandes et les processus d’achat. Un aspect particulièrement enrichissant du stage a été la participation à l’évaluation des devis : une tâche qui a dépassé le simple cadre logistique pour englober des aspects budgétaires et de planification d’événements.
En ce qui concerne les compétences transversales, la communication s’est révélée cruciale au quotidien, que ce soit à travers les briefings ou la participation aux réunions d’équipe.

L’aspect interculturel a également été essentiel, aussi bien dans les relations avec l’équipe que dans les interactions avec les enfants. L’adaptabilité a été une compétence clé, nécessitant des ajustements constants pour répondre de manière la plus juste aux besoins de toutes les parties prenantes impliquées dans notre mission.
En définitive, nous abordons pas mal des notions que nous avons pu voir en cours mais la partie humaine occupe une place centrale dans notre stage. Nous sommes en permanence avec les enfants : il faut savoir jouer mais aussi être vigilantes et pédagogues. »


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