
Anaïs : du Congo à l’Afghanistan
Le jour même de la fin de sa formation de Responsable RH et finances à Dakar, Anaïs repartait en RDC pour son premier poste en solidarité. Deux ans après, c’est l’Afghanistan qui l’attendait pour sa première mission en expatriation !
Sa rencontre avec Bioforce
Avant de suivre la formation de Responsable Ressources Humaines et Finances à Bioforce, j’ai travaillé dans une entreprise privée tout en m’investissant bénévolement dans des ONG locales. Mon objectif était clair : évoluer dans le secteur humanitaire. Cependant, malgré mon engagement, le bénévolat ne suffisait pas à me faire réussir les tests de recrutement des ONG auprès desquelles je postulais.
C’est un aîné de ma famille qui m’a alors conseillé de suivre une formation chez Bioforce pour acquérir les compétences nécessaires et mieux me préparer aux exigences du terrain.
Ses moments marquants
Mon meilleur souvenir à Bioforce, ce sont les nuits lors des applications terrain (exercices de simulation de mission humanitaire grandeur nature). Elles restent gravées dans ma mémoire ! Ces moments intenses où nous travaillions tard dans la nuit, partagions des repas, des fous rires, mais aussi des moments de tension, ont créé des liens forts entre nous. La collaboration avec les étudiants en coordination de programme ou en logistique et quelques formateurs a enrichi mon apprentissage.
J’y ai aussi fait une rencontre clé, Joel, un camarade de promotion. Cet ami qui a cru en moi plus que je ne croyais en moi-même. Il n’a cessé de me pousser à postuler à l’international alors que je doutais encore. Grâce à lui, j’ai osé franchir le pas… et j’ai réussi.
En mission en Afghanistan
Le jour même de la cérémonie de clôture et de remise des certificats, je quittais Dakar pour prendre mon premier poste dans une ONG internationale dans mon pays. Deux ans plus tard, j’effectue ma première mission en expatriation. Depuis juin, je suis donc Finance Manager chez Médecins Sans Frontières en Afghanistan, sur un projet de santé reproductive. Cette mission est particulièrement enrichissante car je vois au quotidien l’impact direct de notre travail sur la population cible.
La formation Bioforce m’a donné une préparation solide : les cours et les exercices pratiques sont très proches des réalités du terrain. Comme vous l’imaginez, dans le contexte de ma mission actuelle, les règles de sécurité sont très strictes. Grâce à ma formation Bioforce, je mesure pleinement l’importance de ces protocoles. Lors des applications terrain, certains camarades avaient enfreint des consignes, sans conséquence grave puisque nous étions en simulation. Mais sur le terrain, le moindre écart peut mettre une vie en danger.
A Bioforce, nous travaillions souvent tard le soir et même les week-ends pour finaliser des présentations ou préparer des examens. Aujourd’hui, cette rigueur m’aide au quotidien : il m’arrive de travailler tard ou durant les week-ends, non par obligation, mais par engagement.
Au-delà des compétences techniques, je crois que Bioforce m’a apporté des valeurs essentielles qui me démarquent aujourd’hui dans mon travail humanitaire.
Etre une femme africaine en Afghanistan
Mon intégration en Afghanistan s’est bien passée, même si les débuts ont été marqués par des défis culturels : port du voile obligatoire, séparation hommes/femmes dans certains espaces publics… Parfois, lors de sorties avec mes collègues, j’ai attiré quelques regards curieux, mais cela n’a jamais posé de problème majeur. C’est important de prendre le risque de se faire sa propre idée sur une situation. Pour des raisons de sécurité, je n’ai pas pu visiter le pays, mais pour le peu que je sache et ai fait, j’ai rencontré des personnes chaleureuses qui m’ont traitée avec considération.
Devenez humanitaire avec Bioforce
Comme Anaïs, vous voulez vous engager dans une fonction tout simplement indispensable au bon fonctionnement des actions de solidarité ? Rejoignez la formation Responsable Ressources humaines et Finances pour vivre votre engagement à l’international, mais aussi en France !